Le côté mental du sport vous empêche-t-il de d’atteindre votre potentiel ?
Toutes les compétences et les qualités athlétiques du monde ne signifient rien si vous ne pouvez pas les matérialiser au moment où elles comptent le plus.
Prenez une seconde pour vérifier votre propre jeu mental en ce moment. Jouez-vous constamment au mieux de vos capacités ?
Êtes-vous conscient des éléments déclencheurs qui vous font sortir de votre jeu ?
Quelle que soit votre situation, voici cinq leçons précieuses sur les performances de pointe en ultimate. Bien qu’il existe de nombreuses autres façons de se concentrer mentalement, c’est un début !
Pardonner et se concentrer pour se calmer
Il est difficile de croire que quiconque, pendant le sport, soit capable d’éviter toutes les pannes mentales, les accalmies, les baisses d’énergie, les sautes d’humeur et les frustrations.
Il peut donc être problématique de ne travailler que sur les moyens de protéger et d’éviter les défaillances mentales. Que ferez-vous lorsqu’elles surviendront inévitablement ?
Un coup dur mentalement peut très vite arriver. dans certains cas, cela peut vraiment ruiner sur un temps très long. Tout le monde fait des erreurs.
Plusieurs choses peuvent ensuite vraiment aider votre jeu mental. Plaisanter, prendre au second degré se qui vient de se passer. Cette approche légère peut vous aider à vous pardonner. C’est une étape essentielle pour dépasser les grosses erreurs.
Si vous n’êtes pas capable de vous pardonner, ces jeux peuvent avoir des répercussions sur votre vie intérieure.
La deuxième partie consiste à changer votre concentration. Par exemple, ne laissez plus passer des buts non contestés. Et pendant tout le reste de la partie gardez-le comme objectif.
Cela va naturellement déplacer vos pensées de l’erreur passée vers le présent.
Essayez ceci : Ne cachez pas et n’enterrez pas vos erreurs sur le terrain. Riez d’une chute. Pardonnez-vous si vous êtes battu en défense. Et ensuite, changez votre attention de l’erreur à la façon dont vous pouvez l’améliorer de manière tangible. Peut-être que votre objectif est de regarder le disque jusqu’à votre main. Faire des orbites pour utiliser votre corps afin de ne pas laisser d’espace libre en défense. C’est une utilisation beaucoup plus saine de l’esprit.
Ne pas négliger la préparation mentale
L’un des moyens pour réduire la nervosité et la peur des grands matchs ou des tournois est de se préparer autant que possible. Sur le plan physique, cela se traduit par des exercices pour se sentir fort et réduire les blessures.
Il est certainement vrai que la préparation physique dans les sports retient davantage l’attention des athlètes. Mais si vous évitez de préparer l’aspect mental, vous vous exposez à l’échec.
Pratiquez sur un terrain vide et en jouant des scénarios invisibles. J’ai pratiqué la force. Avec le recul, vous prendrez l’habitude de mettre votre cerveau conscient en pilote automatique. Cela va libérer de la bande passante mentale pour commencer à penser à d’autres choses. Vous serez ainsi beaucoup plus détendu dans le domaine de votre jeu que vous aurez pratiqué.
Essayez ceci : Incorporez la préparation mentale tout au long de la saison. Allez sur un terrain une ou deux fois par mois et exécutez les situations que vous voulez améliorer. Même s’il ne s’agit que de pratiquer la force ou d’arrêter un « upline« . Sortez et visualisez les différences entre la garde d’une remise en jeu à partir de la ligne latérale du piège ou de la ligne latérale de la rupture. Gardez un cutter invisible qui dégage fort. Puis faites une répétition avec eux qui dégagent lentement. Exécutez le livre de jeu de votre équipe à partir des positions que vous vous attendez à jouer. En attaque comme en défense. Vous verrez disparaître tous les doutes que vous avez sur le côté cérébral de l’ultimate. Je vous le promets !
Les erreurs ne sont pas aussi graves qu’elles le paraissent
Lorsque nous parlons de performances de pointe, le terme « dans la zone » est souvent utilisé. Les joueurs s’y enferment et leur jeu s’améliore.
D’un autre côté, on peut constater que le moment le plus fréquent où un joueur fait tomber un disque est immédiatement après qu’il vient d’en faire tomber un. Coïncidence ?
Pas forcément. Lorsque les choses ne vont pas bien pour les joueurs individuellement, leurs performances en prennent un coup. En reprenant l’exemple précédent, vous pourriez commencer à douter de vos mains. Vous pouvez vous crisper si une passe rapide vous est adressée.
Non seulement des compétences simples comme le lancer et l’attraper sont perturbées lorsque nous nous crispons, mais les joueurs surcompensent aussi stratégiquement pour cacher leurs erreurs.
Ce qui aide le jeu mental, c’est la prise de conscience que les erreurs ne sont pas aussi graves qu’on le pense. Il est naturel de se sentir sous un microscope, mais en réalité, beaucoup de vos coéquipiers sont tellement concentrés sur leur jeu que personne ne voit toutes vos erreurs. Soyez indulgent envers vous-même et ne laissez pas ce que vous percevez comme une grosse erreur ou un mauvais match affecter votre jeu actuel et futur.
Il y a de fortes chances que personne ne l’ait remarqué ! Et s’ils l’ont fait, ce n’était probablement pas aussi grave que vous le pensiez.
C’est le comble. Les disques tombent et les joueurs sont profondément brûlés.
On passe au suivant.
Essayez ceci : Aidez vos coéquipiers à ne pas trop penser à leurs erreurs en les complimentant sincèrement sur leurs petites victoires. De simples mots d’encouragement tels que « je t’ai vu arrêter cette coupe » ou autre peuvent sortir votre coéquipier d’une spirale descendante et l’envoyer instantanément dans un état d’esprit plus positif. Chaque point comporte des moments de victoires personnelles pour vos coéquipiers. Faites-leur en part !
Soyez présent. Et que signifie « être présent » ?
Tout le monde a entendu l’expression « être présent » à un moment ou à un autre. Mais cette phrase est toujours difficile à comprendre et à mettre en pratique.
Il y a tellement de choses qui se passent dans nos vies qu’il devient difficile de ne pas penser au passé ou au futur. L’Ultimate n’est pas différent.
Nous pouvons penser au score, à nos tribulations passées, à nos triomphes futurs. Nous pouvons avoir des pensées non ultimes.
C’est un défi. Des milliers de distractions sont constamment à portée de main de chacun.
Éliminer les principales distractions avant un match peut être un bon début. Les pensées les plus envahissantes du travail ou dans la vie peuvent avoir un effet négatif sur votre jeu.
Avoir une belle journée claire et sans responsabilités est un bon début pour être présent en ultimate. Chacun est différent lorsqu’il s’agit de se centrer, vous devrez donc trouver ce qui fonctionne pour vous ! D’autres ont eu du succès avec la respiration, la méditation, le yoga et d’autres exercices.
Essayez ceci : Développez l’habitude de la présence en dehors du terrain pour qu’elle devienne plus naturelle pendant le jeu. La présence n’est généralement pas quelque chose que l’on peut activer et désactiver. Il peut sembler sage de penser constamment au match à venir pendant la semaine, mais le plus souvent, cela se retournera contre vous. Tout à coup, le match va commencer et votre esprit risque de passer automatiquement à autre chose. Prenez plutôt l’habitude d’être présent dans la tâche que vous effectuez. Dès que le jeu commencera, vous y serez naturellement présent.
Séparez votre valeur personnelle du succès final
L’un des principaux facteurs de pression, de stress et de crispation sur le terrain est le fait de s’inquiéter de l’impact de son jeu sur ce que les gens pensent et ressentent à son égard en dehors du terrain.
Trop de joueurs tombent dans ce piège. Heureusement, ce que vous faites sur un terrain d’ultimate ne vous définit pas du tout en tant que personne.
Et si nous pouvons tous arriver à cette conclusion, le jeu semble plus léger, il y a moins de stress, moins de pression et à son tour, vous êtes capable de jouer mentalement à un niveau beaucoup plus élevé.
Pour garder l’apparence d’être un grand joueur d’ultimate, vous sentez que vous devez montrer votre talent à chaque jeu. Jeu après jeu.
Cela peut se manifester par des problèmes majeurs : Etre gourmand en attaque. Bloquer l’espace, couper trop loin, faire des lancers risqués.
Vous allez avoir de bonnes statistiques, de très bons matchs, et tout le monde pensera que vous êtes un bon joueur. Mais l’équipe atteindra-t-elle son potentiel ? Non.
Une autre erreur catastrophique lorsque vous vous sentez obligé de faire un bon match est le message que cela envoie à vos coéquipiers. De leur point de vue, vous aurez l’impression de ne pas faire confiance à vos coéquipiers qui vous entourent.
Et cela nuit à une équipe à tous les niveaux.
Essayez ceci : Mettez vos coéquipiers sur la voie du succès. Allez-y au prochain entraînement, match ou saison avec l’objectif de faire en sorte que tous ceux qui vous entourent aient de bons points. Soyez altruiste en tant que coupeur, partagez le disque et faites votre part pour jouer la défense d’équipe. En retour, si tout le monde peut commencer à adopter cet état d’esprit, vos coéquipiers essaieront de vous faire réussir ! D’un autre côté, si vous commencez à jouer de manière égoïste, les autres vont commencer à faire de même. Ou pire encore, ils se tairont, se tairont et vous laisseront jouer à un contre sept.
